C’est surement la énième fois que vous devez lire ce titre. Quelle est la définition du PLM? La mienne est simple et n’a pas pour but de relancer les débats, elle a seulement pour but de justifier le périmètre des discussions futures qui pourront être abordées dans le cadre de ce blog. Lorsque l’on aborde ce sujet, on peut d’abord aborder des définitions telles que celles fournies par des sources comme wikipedia. 80 % de la définition parle aujourd’hui du projet Falcon 7X. Avec tout le respect que j’ai pour ce projet (en tant qu’ancien « plus jeune pilote de France »), il ne peut pas représenter la gestion de cycle de vie du produit dans la variété des industries abordant ce sujet.
La force de l’acronyme
Les TLCs comme les nomment si bien les anglophones (pour Three Letters Accronyms) sont des éléments très puissant car ils permettent dans un sens de lancer des débats interminables sur le périmètre d’application de tel ou tel acronyme ERP, PLM, ETL, MDM,etc. Et dans le même temps ils permettent aussi de très bonnes choses puisqu’ils sont simples dans leur description. A partir de là, c’est le principe du verre à moitié vide ou du verre à moitié plein. Soit on se contente de la définition fournie par les mots contenus par l’acronyme, soit on essaye de définir un périmètre que l’acronyme ne décrit pas et dont la définition est trop largement basée sur l’expérience de chacun.
Si on se limite aux termes de l’acronyme
C’est clairement ma démarche, je n’essaie pas de m’approprier un périmètre du PLM. PLM = Product Lifecycle Management et en français Gestion de Cycle de vie du produit. C’est donc une gestion particulière d’un produit, et quand on gère quelque chose on rassemble des méthodes, des données et les objets que l’on manipule ont un statut, qui plus est si l’on s’intéresse à leur cycle de vie. Donc cette définition est assez simple et claire à mon goût. Un produit passe par différentes phases, il répond avant tout à un besoin client, c’est donc pour cela que l’on rappelle généralement que le cycle de vie du produit commence au marketing (bien que les produits naissent aussi souvent dans les bureaux d’études). Ensuite il y a sa conception, son industrialisation, sa production, sa livraison, sa maintenance et son recyclage (j’ai fait simple, on peut surement rajouter des étapes propres à telle ou telle industrie). Et donc toute information (donnée) ou méthode qui entrera dans la gestion du produit à travers ces étapes fera partie intégrante du PLM.
Métiers vs Logiciel
Et quand on lit PLM, on lit trop généralement, logiciel PLM. Les débats ont été longs sur ce point et je ne présenterai que ma position. Le PLM c’est cette gestion du produit à travers son cycle de vie, ce n’est pas un logiciel. Le logiciel vient apporter un support d’automatisation de processus et de conservation/traitement des données.
Ne pas restreindre son périmètre à la faveur d’autres acronymes
C’est d’ailleurs souvent cet amalgame entre méthodes de gestion et logiciel qui alimente des débats sur le périmètre du PLM qui n’ont pas lieu d’être. La question est souvent posée « où est la frontière entre le PLM et l’ERP? ». Si on prend le cas de la livraison. Une entreprise livre des composants électroniques à un nouveau client en Chine, jusqu’à maintenant toute cette partie était gérée dans l’ERP donc pourquoi changer? Sauf que l’Asie et son humidité exceptionnelle vient détériorer les composants. Cette information ne fait-elle pas partie du PLM? Si, complètement, cependant, elle ne sera souvent pas intégrée au logiciel PLM car le processus n’aura pas été couvert compte tenu de la présence d’un logiciel ERP. Il ne faut donc pas se restreindre par rapport aux périmètres logiciels (qui peuvent aussi sauter, on en reparlera dans un autre article).
Conclusion: restons concis !
Il est donc bon je pense, de conserver cette définition simple et concise. Elle représente bien le périmètre immense et passionnant de la gestion du cycle de vie du produit.
Est-ce que cette définition vous convient? N’hésitez pas à la discuter en restant de bonne foi!
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[…] question revient en quelque sorte sur l’article précédent pour confirmer le fait que j’aurai pour but de ne pas mélanger PLM et logiciel PLM, ne pas […]