Les limites du PLM sont discutées depuis de nombreuses années. Ceux qui viennent du PDM essaient de limiter le PLM à la conception et ceux qui viennent plus de la gestion de données essaient d’étendre les frontières du PLM à toutes les données capitalisables rattachées au produit.
Avec Ganister PLM et l’utilisation de bases de données graphe, le but est de concevoir un PLM champion de la gestion de configuration quelque soit le type d’objet manipulé. Au final on revient à des nœuds d’information et aux relations sans être impacté en performance et en complexité par la variabilité de diversité dans les modèles de données de nos clients.
De présentation en présentation, il y a deux remarques qui me frappent et qui m’amènent à me demander s’il ne faudrait pas abandonner la bataille des frontières du PLM. L’idée serait de laisser ces frontières aberrantes tout en s’appropriant un nouveau domaine que l’on puisse nommer et qui représente ce monde de la données produit capitalisable à tous les niveau du cycle de vie du produit (pourtant ça sonne justement comme une bonne définition du PLM).
La première remarque, est plus une demande de prospects, qui nous demandent s’il est possible d’avoir Ganister en surcouche d’un ensemble de logiciels dont un ou deux PLM en plus d’un ERP et d’autres sources d’informations. L’objectif étant de faire de la gestion de configuration et de l’analyse d’impact de façon exhaustive.
La seconde remarque est plus directe. Compte tenu de notre jeunesse dans l’intégration avec des solution d’authoring (CAO, FAO,…), on nous demande pourquoi on ne se présente pas tout simplement comme une solution de gestion de configuration sans parler de PLM.
La réflexion suit son cours chez nous, pour l’instant ce qui nous empêche de faire évoluer notre position c’est une collection d’interrogations:
- le PLM reste un terme très employé que l’on se restreigne à la conception ou non.
- La gestion de configuration représente encore une « science » plus qu’une solution logicielle (peut-être à l’exception du monde du développement informatique)
- Faut-il conserver une version PLM et déshabiller le modèle métier pour faire une version « Configuration Management ». Un dirigeant d’une autre solution PLM s’était posé la question et y avait renoncé parce que : « Le PLM répond à un problème métier et se vend à un tarif plus important qu’une solution IT technique ».
Pour l’instant nous poursuivons avec le terme PLM. On garde notre définition qui regroupe sous cet acronyme toutes les informations capitalisables liées au produit.
Et vous, êtes vous prêts à abandonner la bataille des frontières du PLM?
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