Si vous avez un peu suivi l’activité de Tesla ces dernières semaines, vous avez sûrement entendu parler du lancement de sa dernière voiture, la modèle 3.
Des pré-commandes record !
Cette auto qui sera disponible fin 2017 pour les premières livraisons est un véhicule 100% électrique comme tous les véhicules de la marque. Ouvert en pré-commande il y a deux semaines (sur un dépôt de 1000$), le constructeur annonce avoir déjà obtenu plus de 325’000 commandes en 2 semaines ! Le véhicule vendu 35k$ présente donc un carnet de commande de 11Md$.
Over 325k cars or ~$14B in preorders in first week. Only 5% ordered max of two, suggesting low levels of speculation.
— Elon Musk (@elonmusk) April 7, 2016
La question aujourd’hui est de savoir si Tesla va pouvoir produire ces véhicules et surtout dans un contexte PLM, quelle va être la maîtrise de la qualité des véhicules dans un produit où l’électronique et l’informatique sont devenues des éléments prépondérants. Tesla a d’ailleurs déjà connu un rappel massif de véhicules ayant dû rappeler près de 90000 véhicules pour une vérification de ceintures de sécurité.
Une stratégie PLM innovante?
Dans ce cadre, il serait intéressant de connaître les stratégies PLM et Ingénierie Système qui ont été mises en place. Un grand nombre de ressources de Tesla viennent déjà du monde automobile et on peut supposer un certain conservatisme de ce côté. Ils avaient d’ailleurs publié une offre d’emploi d’analyste PLM avec une expérience Enovia.
On ne peut pas être disruptif sur tous les axes en même temps et on imagine qu’Excel doit encore avoir une place prépondérante dans les process de gestion d’information chez Tesla, et que les solutions PLM utilisées doivent être encore au niveau du PDM pour supporter la gestion CAO. On sait qu’une des complexités de l’industrie automobile est son découpage très fort de la sous-traitance. Il serait intéressant de comparer les structures de supply chain entre un Tesla et un constructeur classique, l’absence de moteur thermique et l’importance de la partie logicielle doivent clairement différencier les deux industries.
Tesla is an interesting case. Few years ago, I was reading in CIO article that Tesla is building cars and IT systems. I was inspired and I asked on my blog if Tesla can build their own PLM system. http://beyondplm.com/2013/11/04/will-tesla-motors-build-their-own-plm-system/
I’ve learned more about Tesla PLM implementation month ago from the comments made by Jack Brown on my blog. Read more here http://beyondplm.com/2016/03/07/siemens-autodesk-agreement-means-plm-competition/
According to Jack, his team was « deploying PLM and stayed out of the radar of the homegrown movement. Our implementation is still standing. Maybe it will be replaced one day like any system, however we were as dependable as a light switch ».
Wow !!! Someone got angry !!! ahah ! I love PLM fights, mainly when it involves Dassault.
The issue is that it is not because you install Enovia, Teamcenter, Windchill or even Aras Innovator, that you are not building an homegrown PLM. Maybe there should be a specific term. I see companies with a « PLM » solution, but in order to cover their need, they have legacy systems, an ESB to do integration with Manufacturing tools,… In other words, their homegrown PLM using a « PLM » solution.
Thank you for reading and commenting this article !