J’ai participé la semaine dernière à une nouvelle journée d’atelier du PLMLab. Cet atelier avait pour thème « PLM, Quel périmètre? ». Arrivé un peu en retard (on commence tôt au PLMLab!) Je suis arrivé en cours de tour de table sur la définition de chacun sur le PLM. Ce tour de table annonçait déjà les tensions qui allaient exister lors de cette journée. Ma définition du PLM est en général assez simple et compliqué pour certains à la fois car je la réduit à la signification de son acronyme PLM = Product Lifecycle Management. C’est donc pour moi une discipline organisationnelle et managérial qui va s’intéresser à l’ensemble du cycle de vie d’un produit et avec des objectifs un peu haut niveau de type: améliorer la qualité des produits en facilitant des circuits de revues, et en facilitant l’analyse d’impact de toute modification. Réduire des coûts de gestion de référence article par la réutilisation de l’existant, prise en compte plus tôt des contraintes de fabrication voir de recyclage,… Donc la discipline est très large et n’a rien à voir avec un logiciel.
Enfin on discute séparation Outil/Démarche
C’était une de mes craintes lors de la création du PLMLab, je craignais que l’on mélange toujours dans un même panier, la discipline « Gestion de cycle de vie du produit » et les outils qui supportent cette discipline. J’avais même proposé de ne pas faire partie de l’association étant clairement plus du côté des outils. Faisant partie du bureau de l’association je suis maintenant plus favorable à créer peut-être deux courants ou deux types de discussions qui nous permettront de séparer les deux sujets.
Le PLM a toujours existé! ça n’est pas la première fois que je l’écris mais il est toujours important de le rappeler. A partir du moment ou une personne a partagé de l’information entre deux étapes du cycle de vie d’un produit, la discipline PLM a existé. Pourquoi alors y’a t-il eut un engouement croissant sur le PLM ces 15-20 dernières années? Par deux raisons simples:
- Les experts marketing des solutions informatique ont réussi à packager une offre commerciale pour le PLM
- Les outils informatiques ont permis de développer des solutions pour adresser les problématiques du PLM
En fin de journée, lors de cette réunion du PLMLab, on en est venu à citer de nombreux exemples d’outils PLM utilisés pour des choses qui ne rentrent clairement pas dans le scope fonctionnel du PLM. Et à l’inverse nous pouvions aussi citer de nombreux cas d’éléments fonctionnels du PLM qui étaient traités par des outils qui n’avaient jamais porté le nom de solution PLM.
Dissocier pour mieux comprendre et avancer
Cette réunion a pris à mon avis une direction très intéressante pour l’association car elle a remis en question notre approche du PLM. Elle m’a rappelé que les dernières ruptures dans le PLM ont été des ruptures Marketing avant tout et Technologique dans un second plan. Je pense qu’il sera important dans un futur proche de clarifier les choses et d’avoir de manière récurrente des discussions dissociées sur les deux tableaux. Par exemple, pour faire de la gestion des modifications, il est important de traiter le cas fonctionnel d’un côté (comme le fait CMII ) et d’un autre côté se poser la question des outils nécessaires pour favoriser une gestion des modifications bien pensée.
Les prochains mois du PLMLab vont être très intéressants !
[subscribe2]
Partager :