J’ai abordé récemment ce sujet sur le blog international de Minerva mais comme le thème est largement basé sur mon expérience au contact de l’industrie Française, je me permets ici de discuter les bienfaits d’une certaine liberté d’initiative dans les grands groupes pour permettre à des acteurs du terrain d’être acteurs de l’évolution de leurs systèmes d’information pour supporter leur travail au jour le jour. Cette démarche l’est surtout compte tenu des méthodes de veille et de fonction d’achat de solutions d’entreprise comme une solution PLM où l’expérience utilisateur est très importante
Favoriser l’exhaustivité des solutions évaluées
J’étais il y a une semaine chez un de nos clients, et il me retraçait la chronologie du projet PLM sur lequel nous travaillons actuellement à proposer une solution basée sur Aras Innovator. Et lorsqu’il m’explique les débuts de ce projet, le choix avait directement été fait vers un célèbre éditeur allemand (qui ne fait pas d’ERP cependant) simplement par réputation. Le responsable IT était plus orienté ERP que PLM et avait pioché cette référence car ils étaient déjà client de cet éditeur pour des application au niveau de leur production. Résultat, les propositions faites par l’éditeur ne correspondait pas au budget prévu de ce client.
Permettre aux directions IT de paraître moins dirigistes dans la sélection d’une solution
Il n’est pas question de s’effacer entièrement et de laisser les utilisateurs prendre la décision à la place d’une direction IT, le but est d’avoir deux types de retour de la part des utilisateurs: la validation de l’expérience utilisateur et leur perception de l’adéquation de la solution testée avec leur processus métier. Attention à ne pas les laisser sans guides, sans qu’ils comprennent que les solutions les meilleures ne sont pas forcément celles qui ont la plus belle interface. Je le vois avec Aras Innovator, sans préparation ni explications, les utilisateurs diront que l’interface, n’est pas assez sexy. Si on leur explique le côté standard de l’interface, ils comprennent les bénéfices apportés par une telle interface. J’ai pris l’exemple d’Aras Innovator mais cela s’applique pour toutes les solutions, et de la même façon, il faut comprendre si une interface parfaite ne masque pas un back-end brouillon.
Facilité l’implication de divers métiers
Je pense qu’il peut être intéressant de faire le rapprochement avec une démarche lean en partant de la fin du process et en remontant le cycle de production de votre produit ou service. Dans cette démarche, vous pouvez ainsi demander à vos utilisateurs de quelles données ils ont besoin. Si l’on veut une chaine numérique la plus longue possible il est nécessaire de s’assurer que les métiers ont leur mot à dire sur les données qu’ils nécessitent pour travailler et les données qu’ils sont capables de produire.
Dans l’air du temps
De plus en plus d’entreprises ont joué la carte du « bring your own device » qui laisse en fait la liberté aux utilisateurs d’apporter les outils avec lesquels ils ont l’habitude de travailler. Alors à l’échelle des smartphone cela se déconnecte un peu de notre problématique pour laquelle nous avons besoin d’avoir un système global, mais cette démarche peut-être transposée en permettant aux utilisateurs d’indiquer leurs expériences dans d’autres entreprises, ou de les laisser utiliser de manière encadrée des solutions dans le cadre de prototype.
Les solutions de gestion dynamique de données vont se multiplier dans les années à venir et les éditeurs historiques centrés autour de la CAO vont perdre du terrain dans ce domaine. Soyez donc à l’écoute des nouvelles innovations en marche.
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